Arts littéraires

L’orthographe c’est pire que les mathématiques

Parce qu’il n’y a pas une logique de l’orthographe, il y a des logiques… et peut-on même appeler cela “logique” ?

Il y a des faits qui en ont amenés d’autres qui ont fini par donner une orthographe pour un mot donné. Des faits: des tentatives,  des raccourcis, des mal-entendus, des négligences et même des règles.

Afin de faire un petit point sur la question, je vous propose aujourd’hui la lecture d’un ouvrage :

La faute de l’orthographe de Arnaud Hoedt, Jérôme Piron, Kevin Matagne paru le 4 octobre de  l’année dernière.

C’est un livre pas comme les autres. Plein d’humour. Un livre avec des images, un livre où chaque page a un goût différent, un livre qui parle de la pratique et non de la théorie.

C’est un livre qui essaie de répondre à la question “pourquoi” ça s’écrit comme ça et non qui te dit “ça s’écrit comme ça et pas autrement point final”.

Pour une petite idée de ce que vous pouvez trouver dans le livre, regardez la vidéo ci-dessous:

 

La curation

Parce que je ne trouve pas ce mot joli, et que je n’ai toujours pas compris ce qu’il veut dire. Il était dans mes brouillons depuis septembre 2016…

Et aujourd’hui:

Donc acte: c’est quoi la curation ?

(Lpp lit – relit – rerelit – etc…)

En Français, curation est un terme médical ancien synonyme de guérison et, par métonymie, l’ensemble des moyens mis en œuvre pour amener la guérison, synonyme de  cure, traitement (curatif).

Cependant ce n’est pas tout: on trouve aussi curation ou curacion en vieux français, à propos de gestion de patrimoine (> curateur):

Mais voilà. Le sujet mérite plusieurs heures…limite un cours pour être à l’aise avec;  je ne peux pas extraire la substance moelle du concept sans paraphraser…

Je déclare donc forfait – et en réalité c’est ce que j’avais déjà fait en 2016 sans oser le dire – et je vous renvoie vers le Wikipédia qui est pas trop mal fichu:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Curation_de_contenu:

La curation de contenu (étymologiquement du latin curare : prendre soin et de l’anglais content curation ou data curation) est un néologisme en français correspondant à une pratique qui consiste à sélectionner, éditer et partager les contenus les plus pertinents du Web pour une requête ou un sujet donné. La curation est utilisée et revendiquée par des sites qui souhaitent offrir une plus grande visibilité et une meilleure lisibilité à des contenus (textes, documents, images, vidéos, sons…) qu’ils jugent utiles aux internautes et dont le partage peut les aider ou les intéresser.

La curation est également une manière rapide et peu coûteuse d’alimenter un site sans produire soi-même de contenu. Le contenu ainsi mis en avant permet non seulement d’alimenter le site — même si dans la plupart des cas le site renvoie sur la source originale — mais également d’obtenir un meilleur référencement du site de curation par les moteurs de recherche.

(Plus je lis et plus je pense que chacun des articles “fournis” de Lpp est de la curation:)

La curation permet de :

  • faire gagner du temps à l’internaute lors de sa recherche : le tri et la sélection d’information ont déjà été opérés et les résultats affichés correspondent exactement à la requête
  • donner du sens : les contenus sont organisés, rangés par thématiques, mis en valeur, éditorialisés.
  • faire émerger des contenus parfois ignorés ou peu accessibles depuis les moteurs de recherche

 

Ces mots en -ant…

Puisqu’on parlait hier de fabriquant et fabricant, je me suis dit qu’aujourd’hui, on pouvait “jouer” avec cette histoire d’homophone entre les participes présents et les adjectifs:

 Au participe présent: Modifié en Adjectif (= adjectif verbal):
Communiquant Communicant/e
Convainquant Convaincant/e
Extravaguant Extravagant/e
Fringuant Fringant/e
Intriguant Intrigant/e
Naviguant Navigant/e
Provoquant Provocant/e
Suffoquant Suffocant/e
Vaquant Vacant/e

Et je me suis demandé comment me souvenir de cette… disons particularité…

Pas que j’écrive “Extravag(u)ant” bien souvent, mais au moins pour Fatig(u)ant, ça peut servir !

Parce que c’est vrai que c’est un petit peu fatigant cette histoire là !

Bon. Déjà prendre conscience de la chose est une bonne étape dans le processus je pense. Je n’y avais jamais prêté attention ! C’est fou…

Constater ensuite qu’il s’agit avant tout d’une histoire de “U” qu’on supprime lorsqu’il s’agit d’un adjectif, ce me semble être la seconde marche pour atteindre l’objectif.

Et ficeler enfin le tout avec un petit moyen mnémotechnique, me paraît être la solution pour la résolution finale.

Ainsi donc j’ai cherché un moyen mnémotechnique…

Et c’est ainsi qu’est née ma nouvelle règle:

“Si je peux dire “Abracadabrant” à la place du mot c’est qu’il s’agit d’un Adjectif”

Et cela me suffit;  car vous constaterez que “Abracadabrant” est, d’une part un mot très accommodant (on peut le mettre à toutes les sauces) et d’autre part c’est un mot qui ne comporte pas de “U”.

Adjectif => Pas de U. La boucle est bouclée.

Du coup:

– C’est suffocant dans ce bureau! => C’est abracadabrant dans ce bureau ! => suffocant = un adjectif => pas de U

– C’est la loi des vases communicants => C’est la loi des vases abracadabrants. => communicants= un adjectif => pas de U

– Son argumentaire est convaincant => Son argumentaire est abracadabrant. => convaincant = un adjectif => pas de U

– Il est fatigant ! => Il est abracadabrant ! => fatigant = un adjectif => pas de U

etc. etc.

Plus sérieusement, si vous le souhaitez: http://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/suffoquant/ (la vidéo)

 

 

D’1 pierre 2 coups

Aujourd’hui, je teste le site https://www.mystorybook.com/qui permet de fabriquer des “livres”:
.

J’en ai profité pour mettre en image un moyen mnémotechnique pour se souvenir quand il faut écrire “fabriquant” et quand il faut écrire “fabricant”:

A propos du programme qui permet de créer les “livres”: prise en main très simple, utilisation d’images extérieures possibles, pas de folies. Adapté aux enfants.

Un kiff: la possibilité de modifier les personnages inclus dans l’application:

Quelques points négatifs:

  • la modifications des textes est un peu galère parce que le menu de modification se met systématiquement au dessus du texte:

  •  la publication /partage du fichier est payante :

Et j’ai payé mais je n’ai pas réussi à partager, juste à downloader…

  • la mise en page en print est différente de celle en ligne, du coup moi j’ai des gros décalages:

Ex, ma dernière page en pdf:

Alors que j’avais fait:

Pour voir l’histoire, c’est ici: mystorybook20180408-4-mgwgno