Sources et ressources

Ces mots en -ant…

Puisqu’on parlait hier de fabriquant et fabricant, je me suis dit qu’aujourd’hui, on pouvait “jouer” avec cette histoire d’homophone entre les participes présents et les adjectifs:

 Au participe présent: Modifié en Adjectif (= adjectif verbal):
Communiquant Communicant/e
Convainquant Convaincant/e
Extravaguant Extravagant/e
Fringuant Fringant/e
Intriguant Intrigant/e
Naviguant Navigant/e
Provoquant Provocant/e
Suffoquant Suffocant/e
Vaquant Vacant/e

Et je me suis demandé comment me souvenir de cette… disons particularité…

Pas que j’écrive “Extravag(u)ant” bien souvent, mais au moins pour Fatig(u)ant, ça peut servir !

Parce que c’est vrai que c’est un petit peu fatigant cette histoire là !

Bon. Déjà prendre conscience de la chose est une bonne étape dans le processus je pense. Je n’y avais jamais prêté attention ! C’est fou…

Constater ensuite qu’il s’agit avant tout d’une histoire de “U” qu’on supprime lorsqu’il s’agit d’un adjectif, ce me semble être la seconde marche pour atteindre l’objectif.

Et ficeler enfin le tout avec un petit moyen mnémotechnique, me paraît être la solution pour la résolution finale.

Ainsi donc j’ai cherché un moyen mnémotechnique…

Et c’est ainsi qu’est née ma nouvelle règle:

“Si je peux dire “Abracadabrant” à la place du mot c’est qu’il s’agit d’un Adjectif”

Et cela me suffit;  car vous constaterez que “Abracadabrant” est, d’une part un mot très accommodant (on peut le mettre à toutes les sauces) et d’autre part c’est un mot qui ne comporte pas de “U”.

Adjectif => Pas de U. La boucle est bouclée.

Du coup:

– C’est suffocant dans ce bureau! => C’est abracadabrant dans ce bureau ! => suffocant = un adjectif => pas de U

– C’est la loi des vases communicants => C’est la loi des vases abracadabrants. => communicants= un adjectif => pas de U

– Son argumentaire est convaincant => Son argumentaire est abracadabrant. => convaincant = un adjectif => pas de U

– Il est fatigant ! => Il est abracadabrant ! => fatigant = un adjectif => pas de U

etc. etc.

Plus sérieusement, si vous le souhaitez: http://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/suffoquant/ (la vidéo)

 

 

D’1 pierre 2 coups

Aujourd’hui, je teste le site https://www.mystorybook.com/qui permet de fabriquer des “livres”:
.

J’en ai profité pour mettre en image un moyen mnémotechnique pour se souvenir quand il faut écrire “fabriquant” et quand il faut écrire “fabricant”:

A propos du programme qui permet de créer les “livres”: prise en main très simple, utilisation d’images extérieures possibles, pas de folies. Adapté aux enfants.

Un kiff: la possibilité de modifier les personnages inclus dans l’application:

Quelques points négatifs:

  • la modifications des textes est un peu galère parce que le menu de modification se met systématiquement au dessus du texte:

  •  la publication /partage du fichier est payante :

Et j’ai payé mais je n’ai pas réussi à partager, juste à downloader…

  • la mise en page en print est différente de celle en ligne, du coup moi j’ai des gros décalages:

Ex, ma dernière page en pdf:

Alors que j’avais fait:

Pour voir l’histoire, c’est ici: mystorybook20180408-4-mgwgno

 

Du prix de la numérisation

Aujourd’hui j’ai découvert qu’on pouvait adopter un livre à la Bibliothèque nationale de France.

Concrètement, il s’agit de participer

à la sauvegarde du patrimoine écrit de la BnF en rendant accessible à tous la lecture d’un ouvrage de votre choix. Votre don permettra la numérisation et la mise en ligne de celui-ci dans Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.

Pour nous faciliter* la tâche, le site ‘les amis de la bnf’ mettent à disposition une liste d’ouvrages suggérés par la BnF:

Et c’est ainsi que l’on peut constater que numériser un livre, c’est loin d’être gratuit:

Si mes calculs sont bons, le montant du don est fonction du nombre de pages du livre, ce qui revient à  1.40  € la page numérisée.

Évidemment, une fois l’ouvrage numérisé, il se retrouve sur Gallica et sa  lecture est ouverte à tous. Gratuitement.

Gallica c’est aujourd’hui 4 348 725 documents en ligne, accessibles gratuitement. A 1.40 € la page numérisée…

 


*oui parce que passer par le moteur de recherche avancé de la BnF, c’est faisable mais pas simple; surtout quand on ne sait pas ce qu’on cherche.

Un exemple: j’ai cherché tous les livres français édité il y a plus de 70 ans (cf droit d’auteur vs domaine public) ; résultat:  21 613 documents…

J’en ai pris un au hasard (mais sans image car qui dit image dit déjà numérisé à priori) pour faire un test: