Sources et ressources

Paracentèse Vs parasynthèse

Parce qu’on veut avoir l’air fin et utiliser le “bon”  mot et qu’à l’oral on y voit que du feu … et pour cause, les 2 mots sont homophones:

mais à l’écrit…

Donc, rapidement (et ça n’a strictement rien à voir):

  • Une paracentèse, du grec παρα, para (côté) et κέντησις, kéntêsis (piqûre) est une ponction à travers une paroi de l’organisme ayant pour but d’évacuer une collection liquide dans une cavité naturelle du corps. Le lieu de cette ponction est choisi en fonction des indications. Il s’agit d’une opération de petite chirurgie qui peut être pratiquée sous anesthésie locale ou générale.En français, le terme de paracentèse n’est utilisé que pour désigner la ponction du tympan et ne doit pas être confondu avec l’incision du tympan ou myringotomie.
  • une parasynthèse:La dérivation parasynthétique est, en linguistique, une procédure de dérivation lexicale par affixation simultanée. Par exemple, un préfixe et un suffixe sont ajoutés ensemble à une base pour former un mot composé.Ainsi, le mot dératiser est formé d’une base rat, à laquelle s’ajoutent simultanément un préfixe dé- et un suffixe -iser. Il s’agit d’une dérivation parasynthétique et non d’une dérivation habituelle parce qu’aucun des affixes (dé- et -iser) ne peut s’ajouter seul à la base ; en effet ratiser* n’existe pas, non plus que dérat*.

Un abri

Un abri ne prend pas de “t” à la fin.

Pourtant, un abri abrite.

Le verbe possède indéniablement ce “t”, et ce à toute les sauces:

Alors, pourquoi ?

Et bien parce qu’en vieux français, le verbe abriter n’existait apparemment pas; on disait: abrier, sans “t”:

(https://books.google.fr/books?id=vRWyQSAId_EC&pg=PA28&dq=abrier&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwih69b89qPbAhWLcRQKHSb-BAQQ6AEIODAD#v=onepage&q&f=false)

Le 19 avril 1911?

Sur une idée originale de Romain.

Selon une légende

“la coquille tiendrait son nom de l’omission de la lettre « q » dans le mot « coquille », prenant alors la forme cocasse « couille ».”

(…)

Pierre Desproges s’en amusa le 11 juin 1986, dans l’une de ses Chroniques de la haine ordinaire, intitulée « Coquilles » :

« Le 19 avril 1911, dans un article du Journal officiel de la République concernant les nouvelles réglementations en vigueur dans le commerce des œufs de poule, il était stipulé que quel que soit leur calibre, les couilles devaient être propres et exemptes de duvet au moment d’être exposées à l’étalage. Vous aurez compris que la lettre « q » du mot « coquille » avait disparu au moment de l’impression du journal. »

Et…

c’est bien une légende.

Parce que j’ai parcouru le fameux JO et je n’ai pas trouvé l’ombre d’une poule:

Alors même que l’on y trouve des vaches, des moutons et j’en passe:

et même des erreurs typographiques: